« Je ne vais même pas essayer, je n’y arriverai jamais ! »

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« Je ne vais même pas essayer, je n’y arriverai jamais. »

Je ne vais même pas essayer, je suis nul.le

Devant un exercice de maths, vous vous dites :  » Je ne vais même pas essayer, je n’y arriverai jamais ! ». Peut-être souffrez-vous d’impuissance apprise. Je vous explique.

« Je ne vais même pas essayer. »

Vous avez toujours eu de mauvaises notes en maths ? Et à la fin de votre scolarité, vous n’essayiez-même plus de faire d’efforts pour résoudre les problèmes que l’on vous présentait ? C’est ce que l’on appelle l‘impuissance apprise. C’est un concept développé par le psychologue Martin Seligman dans les années 60, à partir d’une expérience menée sur des chiens et qui explique le comportement d’un être vivant qui n’essaie même pas de résoudre un problème s’il a échoué plusieurs fois avant dans une situation identique. Charisse Nixon, elle aussi psychologue, a quant à elle mis au point une expérience au sein d’une classe : je vous laisse regarder, c’est édifiant : https://www.youtube.com/watch?v=-JVH4qSJO_s

« Je n’y arriverai jamais. »

En classe, c’est l’heure de la leçon de mathématiques. A peine le mot a-t-il été prononcé que, certains élèves (et souvent certaines) ont les idées qui se brouillent. Le stress vient envahir le cerveau qui n’arrive plus à fonctionner. Ces élèves se rappellent inconsciemment de toutes ces échecs et concluent : « de toute façon, je n’y arriverai jamais. » L’enseignant, bienveillant pourtant, s’approche, prend du temps pour expliquer mais rien n’y fait, le cerveau de l’élève est comme bloqué : l’élève est résigné et n’essaiera même pas de se concentrer pour réaliser la tâche qui lui est demandée.

Comment aider ?

Pour essayer de contrer cette démarche improductive, en classe ou à la maison, on peut proposer des exercices extrêmement simples dans lequel l’enfant est en situation de réussite. Il n’a rien compris aux divisions ? Retravaillons les multiplications. C’est encore trop compliqué ? Reprenons la soustraction. Ça bloque toujours ? En avant pour l’addition. Ça ne passe pas ? Passons aux nombres : des petits nombres, des nombres rassurants, des nombres que l’élève arrive à manier sans difficulté. Et on s’entraine jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de stress ou un stress acceptable. Cela peut être long, on peut avoir l’impression de perdre son temps. Mais ce qui se joue à ce moment-là en vaut vraiment la peine, nan ?

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